Si vous recherchez un logement pratique vous servant par exemple d’appartement transitoire pendant des travaux de construction, la location meublée s’avère la meilleure solution. Vous y trouverez votre compte, car ce type de logement présente des avantages fiscaux. Néanmoins, la question de la souscription à une assurance habitation pour un logement meublé se pose d’elle-même.
Contrat d’assurance pour un bien meublé : que faut-il savoir ?
Comme son nom l’indique, le bien meublé il est un appartement comprenant l’ensemble des éléments indispensables pour vivre confortablement. Vous y trouverez l’essentiel : le lit, les ustensiles de cuisine, le réfrigérateur, le four à micro-ondes, la table et les chaises. L’objectif de ce logement est qu’une personne optant pour lui pose directement ses valises le premier jour de son arrivée.
S’agissant de la souscription à une assurance habitation lorsque vous êtes locataire d’un bien meublé, elle était facultative avant loi Alur du 24 mars 2014. Avec l’avènement de cette législation, elle est devenue obligatoire pour tout locataire surtout lorsqu’il s’agit de votre résidence principale. Autrement dit, une couverture est indispensable si vous y habitez pour une durée minimale de 8 mois.
En dessous de ce délai de location, il est possible de ne pas souscrire à une assurance habitation. Néanmoins, il est vivement conseillé d’avoir une couverture pour son logement meublé. Si vous ne souscrivez pas à l’assurance, il est évident que vous ne serez pas protégé pour d’éventuels sinistres subis. Vous engagez ainsi votre responsabilité personnelle si vous subissez ou causez un dommage.
Par ailleurs, en l’absence d’une assurance, le propriétaire peut refuser de vous signer un bail ou encore résilier votre contrat de location en toute légitimité. Il est donc indispensable pour vous en tant que locataire d’une habitation meublée de souscrire au minimum à une garantie de « risques locatifs ».
Quelles assurances et garanties d’assurance d’habitation choisir pour une location meublée ?
En tant que locataire d’un logement meublé, vous êtes libre d’opter pour le choix de votre contrat d’assurance. La solution optimale demeure la souscription à un contrat MRH (multirisque habitation) afin d’être couvert :
- Pour les risques locatifs comme les dégâts des eaux, les explosions et les incendies.
- En responsabilité civile pour les dommages causés aux tiers et à vous-même.
- Par des garanties optionnelles telles que la couverture de vos biens mobiliers et la protection juridique.
Du reste, cette option propose aussi des garanties d’assistance en cas de dépannage d’urgence.
Comment trouver une assurance habitation meublée pour sa location ?
Lorsqu’on souhaite souscrire à une assurance, la solution la plus simple est de passer par un comparateur d’assurances en ligne. Cette approche vous permet d’avoir une vue globale des garanties et des offres proposées par les différentes compagnies d’assurances. Pour faire le meilleur choix, certains éléments sont à prendre en compte. Les principaux critères auxquels il faut s’intéresser sont :
- Le tarif des franchises.
- Le montant de la prime d’assurance proposée.
- Les modes d’indemnisation.
- La valeur de vos biens immobiliers.
- Le niveau de protection présenté pour les différentes formules ainsi que les garanties ou les extensions de garantie incluses dans le contrat.
N’hésitez pas à vous rendre auprès de l’assureur sélectionné pour avoir de plus amples explications et pour juger de la qualité de l’échange.
Quel lien entre l’indice FFB et votre assurance ?
C’est sans doute la première fois que vous voyez ces trois lettres associées à de l’assurance. Elles sont pour la plupart d’entre nous, synonymes de Basket-ball. Cette fois, nous allons oublier les parquets et cette grosse balle orange, pour vous parler de la Fédération Française du Bâtiment. Il est important de bien comprendre l’indice FFB pour l’assurance habitation en 2020, car celui-ci sert de base de calcul aux assureurs, pour fixer le prix de leur assurance habitation.
Ce calcul se fait de façon totalement indépendante de la valeur foncière de la construction.
En clair, cet indice peut être le même pour une habitation se trouvant à Paris, à Brest ou au fin fond de la Creuse. Il est révisé plusieurs fois par an (janvier, avril, juillet et octobre). Il se base sur les éléments suivants :
- Les matériaux et fournitures
- La main d’œuvre (taux horaire et salaire moyen)
- Montant des taxes
- Les frais administratifs
- Les différentes prestations et frais annexes liés à la construction.
Pour vous donner un ordre d’idée, il était de 993,5 au premier trimestre 2019 et de 994,3 au 4ᵉ trimestre.
Le calcul va donc se faire de la manière suivante : si en 2018 votre cotisation s’élevait à 400 euros, cette année elle grimpera à 400,64 pour le 1er trimestre 2019.